(Re)conquérir une alimentation démocratiquement choisie et les moyens de sa production.

Le 28 et 29 octobre 2022,

Venez construire l’avenir de l’alimentation  !

Le vendredi 28 et samedi 29 octobre auront lieu deux jours de formations-actions, deux jours d’échange, de débat, de partage et d’élaboration collective et combative autour de l’enjeu agricole et alimentaire.

 

Cet évènement s’adresse à tous.tes les paysans et paysannes impliqués dans des méthodes de productions alternatives à l’agriculture industrielle ou qui s’interrogent sur leurs pratiques et qui ils nourrissent ; aux personnes engagées, en tant que militants ou salariés, dans les réseaux de l’agriculture paysanne ; dans  les réseaux alternatifs en matière de distribution, de production et d’inégalités/discriminations alimentaires aux personnes des réseaux d’éducation populaire dans les domaines du cadre de vie, de l’écologie, du rapport à la technologie, de la solidarité aux syndicalistes de la Confédération Paysanne, de l’agro-alimentaire et de l’éducation…

… Et d’une manière générale toute personne qui réfléchit à la façon de sortir de la production industrielle de notre alimentation, à la démocratie en matière alimentaire.

L’objectif ? (Re)conquérir une alimentation démocratiquement choisie et les moyens de sa production.

Soyez aux rendez-vous!

 

Animé par l’Atelier Paysan, vous êtes collectivement invités par La Confédération  Paysanne, L’atelier paysan, Verts de Terre, le Treuil tiers lieu rural, l’ADDEAR, La Fabrique de la Transition, Le super marché coopératif La Fourmilière, OASIS Jardin de Cocagne, le Collectif Solidarité Alimentaire, Terre de Liens groupe Loire-Pilat, De la Ferme Au Quartier, l’Université Populaire du centre social de Montbrison.

Défendre et développer le monde paysan et les qualités de vie rurale ne peut se faire qu’en défendant l’accès de tous à une alimentation démocratiquement choisie. Une politique publique agricole digne de ce nom doit avoir ces objectifs.

L’agriculture française doit sortir de ses impasses et faire face à ses paradoxes.
Alors même que la surproduction agricole est plus grande que jamais, la précarité alimentaire explose : 8 millions d’entre nous dépendent de l’aide alimentaire. Alors même que nous prétendons bénéficier d’une alimentation « sûre et saine », les maladies alimentaires explosent et 26 millions de personnes se déclarent insatisfaites de leur nourriture. Alors même que nous prétendons lutter tous les jours contre le chômage, les fermes s’agrandissent inexorablement et une escalade technologique remplace les humains. Alors même que nous prétendons lutter contre le bouleversement climatique, les dégradations environnementales et l’effondrement de la biodiversité, la production de notre alimentation y contribue.

Pour autant, nous ne sommes pas restés les bras croisés : luttes paysannes et engagements syndicaux, promotion de l’éducation populaire, recherche permanente d’autonomie sur les fermes, respect de cahiers des charges rigoureux, développement et structuration de circuits courts, constructions de nouvelles solidarités alimentaires, solidarité avec d’autres luttes… Ces initiatives sont indispensables. Elles ont maintenu la lumière. Elles nous permettent de savoir de quoi nous parlons. Mais, nous le constatons, elles sont aussi totalement impuissantes à entraver l’industrialisation de notre agriculture et de notre alimentation. Nous devons les reprendre en main.

Comment en est-on arrivé là et comment pouvons-nous en sortir ?
Nous vous proposons d’en débattre et de confronter nos expériences. Nous pensons que pour que le droit à l’alimentation soit respecté, que la démocratie s’établisse dans la production et la consommation de notre nourriture il nous faut repenser nos alliances et nos moyens d’action.

La tâche, immense, est incontournable. Mettons-nous à table pour construire les jours où nous mangerons toutes et tous la nourriture dont nous aurons décidé ensemble les moyens de sa production.

– VENDREDI 28 OCTOBRE –

9h-9h30 : Accueil et mot de bienvenu d’un membre des amis du treuil.

9h30-12h : Pas de démocratie ni de justice dans l’alimentation sans autonomie
technique paysanne !

Bilan de l’agriculture industrielle : l’échec total de la «modernisation».
État des lieux du déferlement de technologies en agriculture.
Les « technologies paysannes », sympathique alternative ou recours radical ?

12h30-14h : Repas.

14h-18h : L’alimentation, loin de n’être qu’une question de choix individuels,
 relève d’un choix de société

Lutter à partir des classes populaires.
Alimentation « choisie » ou de « qualité » ?
Pourquoi et comment le modèle alimentaire industriel est verrouillé et neutralise tous les efforts individuels, et comment il s’arrange des niches sélectives ?

18h : Apéro, repas et temps d’échange convivial.

– SAMEDI 29 OCTOBRE –

9h-9h30 : Temps d’accueil et visite commentée du Treuil pour celles et ceux qui le voudront.

9h30 – 12h : Se forger un regard commun, construire des actions communes

Travail en ateliers simultanés, définis en fonction des réflexions et besoins exprimés la
veille.

12h30-14h : Repas

14h-17h : Atelier « actions communes »

Par où commençons-nous ? Comment lutter et changer la donne ? Comment contribuer à la naissance d’un mouvement pour l’installation d’une nouvelle génération de paysans et pour la démocratie dans l’alimentation ? Les prochaines étapes ? Se donner une suite ? De nouveaux rendez-vous ? Des actions concrètes à conduire ?

17h-18h : Temps de conclusion

Ces deux jours de formations sont gratuits et ouvert à tous et toutes dans la limite de 80 places disponibles.

Le tiers-Lieu rural du Treuil nous accueil pour ces deux jours. Merci à eux !

Adresse : 148 chemin du Treuil, 42330 Chambœuf.

Train/vélo : Il est possible d’aller en train jusqu’à la gare de Veauch (départs fréquents depuis Saint-Etienne) puis à pied (20 minutes) ou en vélo (10 minutes) jusqu’au Treuil.

Itinéraires : Le chemin détaillé est disponible ici. Ou en suivent ce lien : https://letreuil.wordpress.com/infos-pratiques/venir-au-treuil/

Covoiturage : pour organiser les covoiturages, conducteurs.rices et passager.es, rendez-vous ici.

Logement : si vous pouvez accueillir quelqu’un ou que avez besoin d’un logement sur place ou à proximité le vendredi soir, rendez vous ici.

Repas : des repas vous sont proposés sur place à prix libre (voir le formulaire d’inscription).

Pour vous inscrire, c‘est par ici…

… Et pour réserver un ou des repas c’est par là !

Les places sont limités à 80 personnes pour assurer la bon déroulement de ces deux jours. Merci de nous avertir si vous ne pouvez finalement pas venir (contact@fabriquedelatransition.fr).

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